Opposition
Christophe Béchu sort de son silence
12 juillet 2008
Après Roselyne Bachelot, c’est Christophe Béchu qui sort de son silence. Le président du Conseil Général a accordé une interview à Ouest France, publiée ce matin, dans laquelle il revient sur les dernières municipales d’Angers pour lesquelles il était candidat face au maire sortant. Une interview qui intervient cent jours après sa défaite.
Il commence par expliquer qu’il ne regrette absolument pas d’avoir opté pour une ouverture politique, c’était "un choix résolu, une condition dès l’origine de ma candidature", dit-il. On se souvient que dans son interview, la semaine dernière, Roselyne Bachelot expliquait que c’était elle qui lui avait soufflé à Christophe Béchu, l’idée d’une ouverture politique. Mais ce n’est vraiment ce qu’affirme Christophe Béchu qui explique au contraire, qu’il n’a attendu les conseils de personne, « j’assume totalement le choix et la composition de cette équipe », dit-il, « l’ouverture n’était pas une posture tactique ».
Quand on lui demande s’il a digéré sa défaite, il rappelle qu’il est arrivé en tête au premier tour et au coude-à-coude lors du deuxième, en contradiction totale avec les sondages. En cela il rejoint Roselyne Bachelot qui parlait elle de vrai succès. Et le président du Conseil Général tient également à souligner la mobilisation de la gauche pour lui faire barrage. Il rappelle la mise en scène des maires des grandes villes de l'Ouest, et le contexte national défavorable à la droite. « Le deuxième tour s'est transformé non pas en choix entre Jean-Claude Antonini et Christophe Béchu mais en référendum entre la droite et la gauche. Et sa dernière phrase est pour l’actuel maire d’Angers : « quand on gagne de cette manière-là, cela doit conduire à une certaine réserve... ». Enfin, il annonce la création à la rentrée d’une association pour prolonger la dynamique de cette campagne en accueillant les hommes et les femmes qui se retrouvent dans notre démarche.